santé universitaire الصحة الجامعية
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
Le Deal du moment : -20%
Ecran PC GIGABYTE 28″ LED M28U 4K ( IPS, 1 ms, ...
Voir le deal
399 €

Cancer de la prostate : la HAS contre le dépistage

Aller en bas

Cancer de la prostate : la HAS contre le dépistage Empty Cancer de la prostate : la HAS contre le dépistage

Message par med2011 Jeu 5 Avr - 0:54

Le Figaro, Libération
Damien Mascret note que « plus d'un urologue va s'étrangler en lisant Le Figaro ce matin. Selon la Haute Autorité de santé, «l'intérêt de dépister le cancer de la prostate par dosage du PSA (antigène spécifique prostatique) n'est pas démontré, y compris chez les hommes qui présentent des facteurs de risque» ».
Le journaliste relève qu’« on savait déjà que la HAS n'était pas favorable au dépistage dans la population générale. Mais le rapport d'orientation qui doit être rendu public aujourd'hui enfonce un peu plus le clou en estimant qu'il est sans intérêt de le proposer systématiquement à des hommes n'ayant aucun symptôme au seul prétexte qu'ils appartiennent à des groupes à risque ».
Le Dr Xavier Rebillard, urologue à Montpellier et membre de l'Association française d'urologie, remarque que « la HAS se demande s'il existe des études prouvant l'intérêt du dépistage systématisé dans le sous-groupe des patients à risque. La réponse est non. La HAS fait de la santé publique, nous raisonnons face un seul patient à la fois ».
Damien Mascret observe que « pourtant, les derniers résultats de l'étude européenne (ERSPC) publiés le 15 mars dans le NEJM, grâce au dépistage en population générale, indiquent une réduction de mortalité de près de 40% avec un recul de 11 ans. Il est vrai qu'étude contre étude, une autre, américaine celle-là (PLCO), n'avait pas montré de bénéfice du dépistage en 2009 ».
De son côté, le Pr Jean-Luc Harousseau, président de la HAS, déclare qu’« il ne suffit pas de dire qu'il y a une fréquence potentiellement accrue de cancer de la prostate dans une population donnée pour affirmer que le dépistage a un intérêt. Le dépistage aurait un intérêt s'il montrait une diminution de la mortalité dans le sous-groupe ayant des facteurs de risque ».
Le journaliste note cependant que « les urologues préfèrent avoir à traiter des cancers localisés et qui ne sont pas «sortis» de la prostate que d'être face à des cancers localement avancés, voire métastasés ».
« Difficile sinon impossible en pratique de distinguer à coup sûr un cancer à évolution lente d'un cancer plus «méchant». D'où le risque de surdiagnostic (avec des biopsies prostatiques inutiles) et de surtraitement (opération de cancers peu évolutifs). Ce que les urologues ne contestent d'ailleurs pas », poursuit Damien Mascret.
Eric Favereau aborde également dans Libération la « fausse piste du test », retenant que la HAS « affirme que le dépistage du cancer est inutile. Les conséquences liées aux surdiagnotics seraient en outre dangereuses ».

med2011
membre super
membre super

Messages : 273
Date d'inscription : 11/08/2011
Localisation : chlef

Revenir en haut Aller en bas

Revenir en haut

- Sujets similaires

 
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum