« Cancer : jeûner augmenterait les effets de la chimiothérapie

Le Figaro
Le Figaro indique que « de courtes périodes de jeûne avant et après une chimiothérapie pourraient ralentir le développement du cancer du sein, du mélanome et d'une tumeur du cerveau », selon une étude américaine menée sur des souris parue dans Science Translational Medicine.
Le quotidien explique ainsi que « des cellules cancéreuses humaines et animales ont été administrées par des chercheurs à des rongeurs soumis à trois types de traitements. Les premiers ont suivi une chimiothérapie. Les seconds ont effectué un jeûne de 48 heures tandis que les derniers ont combiné les deux ».
Le journal constate que « des métastases du mélanome ont été retrouvées chez 40% des souris ayant suivi une chimiothérapie, contre seulement 20% chez celles qui avaient pratiqué le jeûne et 10% chez les souris qui conjuguaient les deux traitements ».
Le principal auteur de cette étude, Valter Longo, professeur de gérontologie et de biologie à l'Université de Californie du Sud, écrit que « la combinaison de cycles courts de jeûne avec la chimiothérapie est plus efficace, voire nettement plus efficace que la chimiothérapie seule ».
Le Figaro note que selon les chercheurs, « le fait de réduire la quantité de nourriture consommée ralentit la croissance de la tumeur et la propagation du cancer ». Le Pr Longo estime ainsi que « lorsque les cellules cancéreuses sont confrontées à un environnement hostile, comme la famine, elles s'affaiblissent ».
Le journal livre toutefois l’avis du Pr Henri Joyeux, cancérologue du système digestif et nutritionniste au centre régional de lutte contre le cancer Languedoc-Roussillon, qui remarque que « le jeûne n'a jamais guéri le cancer chez l'homme et ne le guérira pas. Essayer d'affamer votre cancer va vous tuer. […] Il faut changer ses habitudes alimentaires. Et pour cela, l'efficacité du jeûne en cancérologie se situe dans la suppression des mauvais aliments et dans la réduction des glucides, des graisses et des protéines ».
Le Figaro précise qu’« à Los Angeles, un essai clinique de phase 1 est en cours. Deux cancérologues du USC Norris Comprehensive Cancer Center ont soumis des patientes souffrant d'un cancer du sein, du canal urinaire et de l'ovaire, à cette nouvelle combinaison thérapeutique ».
« Cette démarche vise dans un premier temps à tester la sûreté de cette thérapie, et surtout à déterminer si des patients peuvent supporter un jeûne de plus de 3 jours », conclut le journal.

bjr hakim , c'est pour cela que dieu anaama aala elmouslimina essiam , ahad arkane elislame .a+